Démêler les catégorisations multiples des migrants : pratiques et cadres intersectionnels

L’interdiction de la discrimination trouve ses origines dans la présomption que certains facteurs, tels que l’origine ethnique, les croyances religieuses ou le genre, ne constituent pas des bases légitimes pour la prise de décision ou l’allocation de biens sociaux importants. Dans le même temps, il est connu que la discrimination s’effectue souvent sur la base de plusieurs facteurs, étant donné que l’identité est une notion plurielle.
On ne dispose à l’heure actuelle que de peu de données concernant la protection que les politiques publiques et la législation offrent (ou devraient offrir) à ces identités intersectionnelles. Ce projet vise à étudier comment ces multiples facteurs et leur intersection déterminent les représentations sociales et les discours publics des citoyens. Les chercheurs portent en particulier leur attention sur les groupes issus de la migration, étant donné qu’ils cumulent habituellement plusieurs marqueurs de minorité et se trouvent actuellement au cœur de nombreux débats publics.

Porte-parole

Laurent Licata
Centre de Recherche en Psychologie Sociale et Interculturelle (CeSCuP)
Faculté des Sciences psychologiques et de l'éducation

Partenaires

Laura Calabrese (ReSIC, Faculté de Lettres, Traduction & Communication)
Emmanuelle Bribosia (Centre de Droit Européen, Faculté de Droit et de Criminologie )
Dirk Jacobs (GERME, Faculté de Philosophie et Sciences sociales )

Dates
Créé le 19 septembre 2018