Sensibilité au bruit des réseaux de régulation génétique responsables de la spécification cellulaire


Au cours du développement embryonnaire, les cellules se divisent et se spécifient en différents types cellulaires qui donneront lieu, à partir d’une cellule unique, à tous les tissus et organes de l’individu adulte. Cette spécification est régie par des réseaux de régulation génétique qui contrôlent l’expression de protéines-clefs caractéristiques d’un type cellulaire donné.

Les fluctuations moléculaires, appelées « bruit », jouent un rôle fondamental dans ce processus car elles favorisent l’émergence d’états cellulaires différents à partir d’une même situation initiale. Toutefois, les processus de décision cellulaire doivent donner lieu à des populations bien déterminées, ce qui suggère que les réseaux de régulation génétique sont également robustes par rapport au bruit.

Ce projet combinera la modélisation de la spécification cellulaire à la théorie des processus stochastiques pour étudier l’impact de la structure des réseaux de régulation génétique sur leurs propriétés de sensibilité et de robustesse par rapport au bruit.

En collaboration avec l’équipe du Dr. Claire Chazaud (Institut Génétique, Reproduction et Développement, Clermont-Ferrand), les chercheurs de l’ULB appliqueront leur étude à l’identification du mécanisme responsable de la première hétérogénéité apparaissant au cours du développement embryonnaire chez la souris.

Coordinatrice :  Geneviève Dupont,Unit of Theoretical Chronobiology, Faculté des Sciences
Partenaire :  Yannick De Decker, Nonlinear Physical Chemistry Unit, Faculté des Sciences


 
Dates
Créé le 3 septembre 2020