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CAP 2030: place à l'action! Entretien avec le recteur et le président
Publié le 10 janvier 2020
– Mis à jour le 1 octobre 2020
Après 30 mois de travail impliquant toutes les parties de notre communauté mais aussi nos parties prenantes externes et avec l’aide d’experts internationaux, le Plan Stratégique ULB CAP 2030 a été approuvé le 14 octobre 2019 par l’Assemblée plénière, la plus haute instance de l’Université. Mais en quoi consiste concrètement ce Plan Stratégique? Interview croisée avec le recteur de l’ULB, Yvon Englert et le président du Conseil d’administration, Pierre Gurdjian.
- Pourquoi était-il si important pour vous et pour l’ULB de mettre en place un Plan Stratégique ?
Pierre Gurdjian : Pouvoir réfléchir à son futur dans un monde qui change, mais sur une base forte, est assez exceptionnel parce que cela permet de contribuer à maitriser son destin plutôt que de subir les conséquences des changements extérieurs. La réforme de la gouvernance de 2012 a créé les mécanismes qui nous ont permis d’asseoir le dialogue tant en interne qu’avec nos partenaires extérieurs. Toutes les planètes étaient alignées pour engager l’ULB dans cette réflexion stratégique à dix ans.
- Justement, quels sont ces changements extérieurs que vous évoquez ?
PG : Je rajouterais la problématique du sous financement chronique des universités en général sur le continent européen, mais encore plus particulièrement en Fédération Wallonie-Bruxelles. Nous devons développer des stratégies alternatives pour assumer nos missions et notre niveau d’ambition élevé.
- Ce cadre de référence va maintenant donner lieu à un plan d’actions précises. Comment les choses vont-elles s’organiser ?
- Le Plan Stratégique fait la part belle au Plan climat. Est-ce qu’il y a eu une prise de conscience soudaine de l’urgence environnementale dans le chef des autorités ?
- Autre volet important de ce plan stratégique : l’ouverture au monde. L’ULB a-t-elle une place particulière sur le plan international ?
de cette dimension exceptionnelle qui nous caractérise et qui enrichit tellement le parcours de nos étudiants. Nous devons donc créer les conditions d’expansion de cette dynamique,
notamment sur le plan de la mobilité étudiante. En cela, notre inscription dans le mouvement des Universités européennes, avec la pertinence et le succès du projet CIVIS, est un atout
formidable. C’est une réelle volonté d’ouvrir de nouvelles perspectives, de dégager de nouvelles manières de travailler.
À nouveau, c’est une évolution qui va se passer avec ou sans nous et là heureusement, nous sommes aux avant postes dès le début du processus.
- Les partenariats internes à la Belgique semblent eux aussi de plus en plus importants ?
- Concrètement, quels seront les effets de ce plan stratégique ?
- Cela fait tout de même beaucoup de projets à mener de front, d’autant que l’Université doit aussi s’adapter à une augmentation générale de ses inscriptions ?
PG : C’est très intense oui. Le métabolisme de l’Université va en s’intensifiant, et c’est bien. On n’a jamais eu autant d’étudiants. Ce qui est inspirant, c’est quand on commence à faire ce que l’on doit faire et de la bonne manière à tous les niveaux. Il y a comme un effet de résonance : l’amélioration de la communication vers les étudiants, l’amélioration des processus d’inscriptions… à un moment donné, cela crée une vraie dynamique positive. Bien sûr, cela apporte beaucoup de soucis opérationnels aussi mais comme je le dis souvent : ce sont de bons problèmes !
Pour aller plus loin : découvrez le dossier CAP 2030 dans le magazine Esprit libre
Esprit libre 58, Muriel Evrard