Depuis 2014, l’ULB réalise périodiquement un bilan carbone qui lui permet de comptabiliser l’évolution des émissions de gaz à effet de serre liées à ses activités. Grâce à cet outil, mis à jour tous les 2 ou 3 ans, l’ULB mesure son impact climatique, adapte ses objectifs de réduction et pilote la mise en œuvre de son Plan Climat.

Objectifs de développement durable liés au climat

La méthodologie adoptée pour le bilan carbone

Après un premier bilan carbone en 2014, sur base du modèle de l’ADEME, l’Agence française de la transition écologique, et une actualisation des données en 2018, l’ULB a entièrement recalculé son bilan carbone en 2023, sur base du référentiel Greenhouse Gas (GHG) Protocol. Ce standard international est la méthode la plus connue et la plus transparente pour comptabiliser les émissions de gaz à effet de serre directes et indirectes d’une organisation. 

Quels sont les postes d’émissions intégrés?



Émissions directes
Liées aux activités sur les campus

Chauffage des bâtiments, procédés,
véhicules de service 



Émissions indirectes Énergie
Associées à la consommation d’électricité,
de chaleur ou de froid achetée
pour le fonctionnement de l’ULB 



Émissions indirectes
Générées par la chaîne de valeur
des activités de l’ULB

Achats de biens et services,  y compris
leur transport et distribution, déchets générés, voyages professionnels, déplacements
du personnel et des étudiants et étudiantes
(y compris échanges et Erasmus) 

Pour pouvoir comparer et mesurer les effets climatiques des différents gaz à effet de serre, les émissions sont exprimées en CO2 équivalent (CO2e).  
On l’obtient en multipliant l’émission de chaque gaz par le potentiel de réchauffement global sur un temps donné.  

Quels sont les sites concernés?

Tous les campus et sites sur lesquels l’ULB a un contrôle opérationnel sont pris en compte dans le bilan carbone de l’ULB: Erasme (hors hôpital), Flagey, Gosselies, La Plaine, Solbosch, Usquare et tous les autres sites liées à l’ULB. 

Comment les émissions sont-elles calculées?

Chaque fois que c’est possible, l’émission de CO2e est estimée sur base de facteurs physiques (tonne, litre, MWh…) telle que répertoriée dans une base de données des facteurs d’émission.  

Par exemple: 

  • La combustion d'un 1 l de diesel = 2,5 kg CO2e 
  • La production de 1 MWh d'électricité du réseau belge = 220 kg CO2e 
  • L’incinération d’1 t de déchets ménagers = 360 kg CO2e 

Quand ce n’est pas possible d’utiliser un facteur physique, l’émission de CO2e est estimée à partir du prix, en tonnes de CO2e par euro, pour l’achat d’équipements ou de matières premières par exemple. 

Quel est le taux d’incertitude globale?

L’incertitude du bilan carbone exprime l’écart potentiel entre l’évaluation des émissions de gaz à effet de serre et le CO2e réellement émis. Exprimé en pourcentage, il indique la marge d’erreur dans laquelle se situe le calcul. Pour l’ULB, l’incertitude globale pour le bilan carbone s’élève à 66% en 2018 et 63% en 2021.  

Le taux d’incertitude d’un bilan carbone peut provenir, soit du facteur d’émission utilisé (la base de données), soit de l’origine des données avec un taux d’incertitude de: 

  • 50% et plus si les données sont estimées sur la base de sources documentaires externes telles que des statistiques nationales ou des références industrielles.
  • 0% si les données sont temporelles, précises, complètes, représentatives, cohérentes et/ou vérifiées par un tiers. 
  • 10% si les données sont calculées sur la base d'autres données précises mesurées pendant l'année ou des mêmes données de l'année précédente. 
  • 25% si les données sont calculées soit à partir d'autres facteurs eux-mêmes extrapolés à partir des années de déclaration précédentes, soit à partir des mêmes données datant d'au moins 2 ans. 

Les résultats 2021 du bilan carbone

En 2021, les activités de l’ULB ont généré 59 kt CO2e d’émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre (tous scopes confondus), en baisse de 19% par rapport à 2018, imputable aux efforts entrepris ainsi qu’au contexte du Covid qui a eu un impact considérable. 

Dans un scénario tendanciel (business as usual) tenu de la croissance du nombre d’étudiants et étudiantes ainsi que des surfaces occupées par l’ULB entre 2018 et 2021, les émissions de gaz à effet de serre auraient tendanciellement augmenté de 16%.  


Et par rapport à nos objectifs 2030 versus 2018?

En 2019 l’ULB s’engage au travers de la mise en place de 6 actions prioritaires de viser une réduction en 2030 de 13% de ses émissions de gaz à effet de serre dans un scénario tendanciel (business as usual). 

Sur base du bilan carbone 2022, et en tenant compte de son périmètre élargi via la méthodologie du GHG protocol, mi-juin 2023 l’ULB a acquis une réduction carbone de -4% par rapport à son objectif 2030. 

La réduction va s’accélérer pour les prochaines années grâce à l’impact des actions prioritaires mises en œuvre. 

En 2025 une mise à jour du bilan carbone permettra de confirmer l’accélération par des chiffres et de proposer un nouvel engagement chiffré pour 2030. 

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Mis à jour le 19 décembre 2023