Le Burkina Faso est confronté, depuis 2015, à des attaques terroristes ayant entrainé la mort de centaines de personnes et des milliers de déplacé·es. Il fait aussi face, sporadiquement, à des conflits intercommunautaires liés à l’extrémisme violent, au foncier, à la chefferie traditionnelle, à l’expansion de groupes d’autodéfense ruraux et informels appelés, en mooré,« koglweogo ». Ces situations conflictuelles réunissent sur le même terrain journalistes, communicant·es des institutions notamment gouvernementales, militaires et judiciaires, et Forces de défense et de sécurité (FDS). Mais la collaboration entre ces acteurs est difficile. Ils ne poursuivent pas les mêmes objectifs, ce qui entrave leurs relations, complique la collecte, le traitement et la diffusion de l’information. Ce projet vise à renforcer les capacités des journalistes et communicant·es du Burkina Faso qui se trouvent confronté·es à des défis neufs, inédits, liés au caractère récent de l’émergence de ces types de violence dans le pays.
Mis à jour le 26 janvier 2024