Depuis la Seconde Guerre mondiale, plusieurs juridictions internationales ont été créées, dans le monde, en réponse aux crimes internationaux qui avaient été perpétrés. Elles sont connues du grand public. Elles ne constituent toutefois pas la seule réponse. Différents processus peuvent être mis en place par les sociétés qui ont fait face à des crimes de masse et/ou des dictatures afin de constituer un état de droit et trouver les conditions d’une paix durable. Cette pluralité, regroupée sous le vocable de justices transitionnelles, s’articule en 5 branches qui peuvent intervenir de manière concomitante ou indépendamment :  

La mise en place de Commissions de vérité et/ou de réconciliation afin de rechercher la vérité et offrir un espace de parole aux victimes des exactions perpétuées. 

L’engagement de poursuites judiciaires au cours desquelles les auteurs des crimes sont identifiés et poursuivis, le recours à des modes alternatifs de résolution des conflits et/ou à d'autres mécanismes endogènes. 

L’organisation de réparations par le biais de restitutions ou par des mécanismes compensatoires réels ou symboliques. 

L’identification de réformes institutionnelles : la restructuration du système politique et la définition de nouveaux modes de fonctionnement des administrations. 

Des démarches artistiques et/ou la création de lieux de mémoire et de commémoration. 

  

L'objectif du certificat est:  

Donner aux actrices et acteurs de terrain et à celles et ceux qui veulent appréhender les fondamentaux des justices transitionnelles une formation interuniversitaire et interdisciplinaire, en français. 

Créer un espace de réflexion interdisciplinaire et de dialogue sur la notion de justices transitionnelles incluant universitaires et acteurs de terrain. 

 
Mis à jour le 26 janvier 2024