Master en histoire

Tandis que le bachelier en histoire introduit l’étudiant à la critique des sources, au travail de terrain, à la mise en récit, le master permet de mobiliser ces compétences dans une pratique confirmée. Ces connaissances et compétences sont notamment utiles à l’élaboration du mémoire de fin d’études, lequel est, pour l’étudiant, l’occasion de mettre en œuvre, à partir de sources originales tant écrites, matérielles, qu’audiovisuelles, les techniques spécifiques au métier d’historien (critique des sources, épigraphie, paléographie, diplomatique, etc.).

L’étudiant en master est accompagné dans une démarche de recherche et de réflexion autonome, avec une attention particulière pour l’histoire comparée et transnationale.

Les études du master en histoire à l’ULB ont pour ambition d’initier les étudiants à la recherche. Cette formation est couronnée par un mémoire de fin d’études dans lequel l’étudiant doit être capable de produire une analyse rigoureuse et originale qui témoigne de la maîtrise les techniques et des concepts propres à la recherche. Le séminaire est un lieu essentiel de la formation des étudiants: ils y apprennent en petit groupe à découvrir et interpréter des documents historiques originaux, dans leur langue et sur leurs supports d’origine, propres à la période de l’histoire choisie par l’étudiant. La formation prend le pari de l’immersion dans les sources, développant l’autonomie dans les méthodes de recherche, l’esprit critique dans l’analyse ainsi que les règles de l’écriture scientifique. Le séminaire encourage également le travail collectif et permet un échange individuel entre étudiants et enseignants. Le programme prévoit des excursions à la découverte du patrimoine historique et des traces du passé dans l’espace public. En première année de master, ce travail de terrain prend la forme d’un voyage d’étude en Europe (récemment Pologne, Grèce, Lituanie).

Les accents mis sur la «diachronie» (étude des évolutions à long terme, afin d’éviter un trop grand cloisonnement entre périodes), sur l’histoire comparée (notamment au niveau européen, mais aussi en offrant des ouvertures sur les civilisations africaine, américaine, asiatique, etc.), ainsi que sur l’actualité de l’histoire, et son insertion dans les débats contemporains, constituent indéniablement les points forts et l’originalité de ce programme.