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Art et archéologie : Provinces romaines
Titulaire(s) du cours
Laurent THOLBECQ (Coordonnateur)Crédits ECTS
5
Langue(s) d'enseignement
français
Contenu du cours
Le cours est consacré à l'étude d'une culture provinciale résultant de la rencontre entre des expressions culturelles pré-romaines et l'empire romain. Il porte plus spécifiquement sur l'archéologie de la Gaule Belgique, dans son acception antique. Il aborde le champ de l'historiographie et de l'émergence d'une archéologie nationale au XIXe siècle, la perception des Celtes/Gaulois par le monde gréco-romain (sources littéraires), une présentation de l'histoire politique du territoire, du 1er s. av. J.-C. au IVe s. ap. J.-C., l'étude du fait urbain, d'une capitale provinciale (Reims/Durocortorum) à un vicus (Namur), en passant par des chefs-lieux de cité (Bavay, Tongres), les espaces d'exploitation en milieu rural, le fait religieux (espaces, inscriptions, mobilier, rituels), le domaine funéraire (espaces, rituels, monuments) et les productions artisanales.
Objectifs (et/ou acquis d'apprentissages spécifiques)
Méthodes d'enseignement et activités d'apprentissages
Le cours consiste en une série de présentations magistrales du professeur (2 ou 4 heures par semaine) et par des visites collectives et individuelles de collections muséales (Bruxelles, Ath, Liège, Tongres, Arlon). L’essentiel de l’apprentissage est réalisé par l’étudiant(e) à travers la mise à jour de ses notes de cours et l’approfondissement des questions évoquées en séance. L’étudiant(e) disposera pour ce faire de ressources bibliographiques et iconographiques disponibles au fur et à mesure de l’avancement du cours, à travers des fichiers « Powerpoint » mis à sa disposition suivant un rythme hebdomadaire. La lecture de l’ouvrage de Marie-Thérèse Raepsaet-Charlier, Institutions et fastes de la province romaine de Gaule Belgique d’Auguste à l’empire gaulois (25 av.n.è. – 260 d.n.è.), Bruxelles, 2021 est obligatoire.
Contribution au profil d'enseignement
Le cours permet d'illustrer à la fois les méthodes et les problématiques de recherche rencontrés par les archéologues sur le terrain en Gaule Belgique. Il permet de se confronter à une grande variété de sources archéologiques (sites, artefacts, écofacts) utiles dans l'élaboration d'une analyse du passé. Il permet enfin de se familiariser aux sites archéologiques phares de la Gaule Belgique, et de connaître le nom des chercheurs et chercheuses qui ont mis en œuvre ces travaux de terrain et d'étude.
Références, bibliographie et lectures recommandées
Marie-Thérèse Raepsaet-Charlier, Institutions et fastes de la province romaine de Gaule Belgique, d'Auguste à l'empire gaulois (27 av.n.è. - 260 d.n.è.), Bruxelles, CReA-PAtrimoine, 2021.
Support(s) de cours
- Université virtuelle
Autres renseignements
Contacts
Laurent.tholbecq@ulb.be
Campus
Solbosch, Hors campus ULB
Evaluation
Méthode(s) d'évaluation
- Travail personnel
- Examen oral
Travail personnel
Examen oral
L’évaluation consiste en un travail et un examen oral qui porte sur les visites et l’ensemble de la matière du cours.
Pour le travail, il s’agira de choisir et de présenter deux artefacts d’époque gallo-romaine appartenant à deux des cinq collections suivantes (donc pas deux objets appartenant à une même collection) : un objet du Musée d’art et d’Histoire (Bruxelles), un objet du Grand Curtius (Liège), un objet du Musée gallo-romain (Tongres), un objet de l’Espace gallo-romain (Ath) ou un objet du Musée archéologique d’Arlon. Le choix portera sur deux objets qui présentent un lien logique (e.g. contexte de découverte similaire ou même catégorie de mobilier ou même fonction ou même matériau de fabrication...).
Construction de la note (en ce compris, la pondération des notes partielles)
L’évaluation consiste en un travail portant sur des artefacts appartenant à des collections muséales de Belgique (25 % de la note) et un examen oral qui porte sur les visites et l’ensemble de la matière du cours (75 % de la note).
Le titulaire du cours ne tolère aucune forme de copie ou d’emprunt de l’œuvre d’autrui (personnes, institutions, organismes, sites Web). De telles pratiques n’identifiant pas leurs sources transgressent les principes éthiques fondamentaux des disciplines scientifiques. Toute identification de plagiat sera sanctionnée par une cote nulle. Par ailleurs, la non remise du travail invalide la cote finale (l’étudiant(e) sera dans ce cas considéré(e) comme absent).
Langue(s) d'évaluation
- français