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Grand courant du droit contemporain
Titulaire(s) du cours
Kevin MUNUNGU LUNGUNGU (Coordonnateur)Crédits ECTS
5
Langue(s) d'enseignement
français
Contenu du cours
Il s’agit, dans un premier temps, d’aborder les différents fondements de l'ordre juridique moderne, tels qu'ils ont été théorisés au cours des 17ème et 18ème siècles, notamment sous l’influence de la philosophie des lumières.
Dans un second temps, le cours analyse les différentes théories du droit qui ont été développées aux 19ème et 20ème siècles, parmi lesquels le réalisme juridique américain (Olivier W. Holmes), le positivisme juridique (Hans Kelsen et Herbert L.A. Hart) ou encore l'Ecole de la libre recherche scientifique (François Geny et Paul Vander Eycken). Cette partie inclut également un examen de la conception du droit et du rôle du juge développée par certains auteurs, dont Ronald Dworkin et Chaïm Perelman.
Enfin, la dernière partie apprécie l'actualité des fondements de l'ordre juridique moderne.
Objectifs (et/ou acquis d'apprentissages spécifiques)
Il s'agit, d'autre part, d'être en capacité d'évaluer des phénomènes contemporains à la lumière de ces différentes théories du droit.
Pré-requis et Co-requis
Cours pré-requis
Méthodes d'enseignement et activités d'apprentissages
Le cours est essentiellement basé sur les exposés oraux.
Plusieurs de ces exposés oraux sont basés sur des textes juridiques ou philosophiques qui seront mis sur l’université virtuelle. La lecture de ces textes est utile pour la compréhension du cours. En outre, une présentation powerpoint très détaillée est communiquée aux étudiants avant chaque cours afin de faciliter la prise de notes et de participer au cours oral.
Références, bibliographie et lectures recommandées
Julie Allard et Antoine Garapon, Les juges dans la mondialisation, Seuil, 2005, p. 5-10 et p. 52-94
Julie Allard, Dworkin et Kant. Réflexions sur le jugement, Bruxelles, Editions de l'Université de Bruxelles, 2001
Julie Allard, «L’indépendance de la justice et le management judiciaire: contre le «pouvoir»? La ruse de la raison économique», Rev. Dr. ULB, 2014, p. 33-50
Régine Beauthier, Droit et genèse de l'Etat, Bruxelles, Editions de l'Université de Bruxelles, 2011
Edouard Delruelle, De l'homme et du citoyen. Une introduction à la philosophie politique, Louvain-la-Neuve, De Boeck Supérieur, 2014
Benoît Frydman et Guy Haarscher, Philosophie du droit, Dalloz, 2010.
Benoît Frydman, Les transformations du droit moderne, Éditions Tayart de Borms, Septembre 1998, 98 pages
Antoine Garapon, Sylvie Perdriolle et Boris Bernabé, La Prudence et l'Autorité. Juges et procureurs du XXIe siècle, Paris, Odile Jacob, 2014
Paul Martens, Théories du droit et pensée juridique contemporaine, Bruxelles, Larcier, 2003
Nicolas Thirion, Théories du droit. Droit, pouvoir, savoir, Bruxelles, Larcier, 2011
Tzetan Torodov, L'Esprit des Lumières, Paris, Le Livre de Poche, 2007
Michel Troper, La philosophie du droit, Paris, Presses Universitaires de France, 2018
Support(s) de cours
- Université virtuelle
Autres renseignements
Contacts
Courriel : kmunungu@ulb.be - keym@twobirds.com
Campus
UMons
Evaluation
Méthode(s) d'évaluation
- Examen écrit
Examen écrit
- Question ouverte à réponse courte
- Question fermée Vrai ou Faux (V/F)
- Question fermée à Choix Multiple (QCM)
- Question à point négatif
- Question ouverte à développement long
L'objectif de l'examen est vérifier la maîtrise de la matière vue au cours ainsi que l'aptitude de l'étudiant(e) à mettre en oeuvre cette matière dans un cas concret. L’étudiant doit être en mesure d’identifier et de comparer les différents courants vus au cours et de les mobiliser dans un cas concret.
L'examen est exclusivement écrit et sera divisé en deux parties: (i) dix questions fermées à choix multiples (éventuellement avec points négatifs); (ii) deux questions ouvertes (comparaison) nécessitant une réponse relativement courte. La seconde partie ne sera corrigée que si l'étudiant obtient, au minimum, 5/10 à la première partie.
Construction de la note (en ce compris, la pondération des notes partielles)
Une note unique sur 20 sanctionne la connaissance approfondie du cours dont il est fait preuve lors de l'examen.
Langue(s) d'évaluation
- français