Art et archéologie : Provinces romaines II

Le cours est consacré à l'étude d'une culture provinciale résultant de la rencontre entre des expressions locales et celles de l'Empire romain. Il aborde la question de l’interaction entre cultures indigènes et Etat romain, dans ses manifestations matérielles (architecture, arts décoratifs) et dans ses pratiques (par ex. sociales, dont funéraires). Le cours est articulé sur des travaux et études de terrain menées ces dernières années par diverses équipes de recherche. Les années paires (2024/25 ; 2026/27…), il porte plus spécifiquement sur l'archéologie de plusieurs provinces orientales de l’Empire (essentiellement Syrie et Arabie). Les années impaires (2025/26 ; 2027/28…), il porte plus spécifiquement sur l'archéologie de la Gaule Belgique, dans son acception antique. Il aborde le champ de l'historiographie et de l'émergence d'une archéologie nationale au XIXe siècle, la perception des Celtes/Gaulois par le monde gréco-romain (sources littéraires), une présentation de l'histoire politique du territoire, du 1er s. av. J.-C. au IVe s. ap. J.-C., l'étude du fait urbain, d'une capitale provinciale (Reims/Durocortorum) à un vicus (Namur), en passant par des chefs-lieux de cité (Bavay, Tongres), les espaces d'exploitation en milieu rural, le fait religieux (espaces, inscriptions, mobilier, rituels), le domaine funéraire (espaces, rituels, monuments) et les productions artisanales.

Le cours vise à acquérir une connaissance approfondie des problématiques abordées aujourd’hui par l’archéologie des provinces romaines, en Gaule du Nord ou dans les provinces orientales de l’Empire; il vise aussi à se familiariser avec les principaux sites archéologiques situés dans ces territoires. Il s'agit donc essentiellement d'acquérir des connaissances de base en archéologie des provinces romaines, de se familiariser avec la culture matérielle des régions étudiées (I^er s. av. J.-C. – IV^e s. ap. J.-C.), aux problématiques d’étude développées aujourd’hui et de comprendre l’évolution de l’environnement idéologique qui a présidé à l’élaboration des concepts analytiques appliqués dans la discipline.

Le cours consiste en une série de présentations magistrales du professeur (2 ou 4 heures par semaine). Certaines séances pourront se donner dans des institutions muséales, au plus près des collections. L’essentiel de l’apprentissage est réalisé par l’étudiant.e à travers la mise à jour de ses notes de cours et l’approfondissement des questions évoquées en séance. L’étudiant.e disposera pour ce faire de ressources bibliographiques et iconographiques disponibles au fur et à mesure de l’avancement du cours, à travers des fichiers « Powerpoint » mis à sa disposition suivant un rythme hebdomadaire.

Contribution au profil d'enseignement

Le cours permet d'illustrer à la fois les méthodes et les problématiques de recherche rencontrés par les archéologues sur le terrain dans les provinces romaines. Il permet de se confronter à une grande variété de sources archéologiques (sites, artefacts, écofacts) utiles dans l'élaboration d'une analyse du passé. Il permet enfin de se familiariser aux sites archéologiques phares des provinces étudiées, et de connaître le nom des chercheurs et chercheuses qui ont mis en œuvre ces travaux de terrain et d'étude.

Références, bibliographie et lectures recommandées

Lorsque le cours porte du la Gaule Belgique, Marie-Thérèse Raepsaet-Charlier, Institutions et fastes de la province romaine de Gaule Belgique, d'Auguste à l'empire gaulois (27 av.n.è. - 260 d.n.è.), Bruxelles, CReA-PAtrimoine, 2021. Lorsqu’il porte sur les provinces orientales, l’ouvrage de référence reste Maurice Sartre, D’Alexandre à Zénobie. Histoire du Levant antique, IVe siècle avant J.-C., IIIe siècle après J.-C., Paris, 2001.

Support(s) de cours

• Université virtuelle

Contacts

Laurent.tholbecq@ulb.be

Campus

Solbosch

Méthode(s) d'évaluation

• Travail personnel
• Examen oral

Travail personnel

Examen oral

• Question ouverte à développement long

L’évaluation consiste en un travail écrit et un examen oral qui porte sur l’ensemble de la matière du cours.

Construction de la note (en ce compris, la pondération des notes partielles)

L’évaluation consiste en un travail écrit (25 % de la note) et un examen oral qui porte sur les visites et l’ensemble de la matière du cours (75 % de la note).

Le titulaire du cours ne tolère aucune forme de copie ou d’emprunt de l’œuvre d’autrui (personnes, institutions, organismes, sites Web). De telles pratiques n’identifiant pas leurs sources transgressent les principes éthiques fondamentaux des disciplines scientifiques. Toute identification de plagiat sera sanctionnée par une cote nulle. Par ailleurs, la non remise du travail invalide la cote finale (l’étudiant(e) sera dans ce cas considéré(e) comme absent).

Langue(s) d'évaluation

• français