Théorie du travail social

Ce cours est proposé à la Faculté de philosophie et des sciences sociales et s'adresse aux étudiants du Master en sciences du travail, spécialisés dans le travail social et le secteur non marchand. Il se déroule en français et comprend 24 heures de formation.

Objectifs du cours

• Explorer les concepts clés : Comprendre les cadres théoriques fondamentaux du travail social.
• Étude des approches théoriques : Analyser les différentes théories qui influencent la discipline du travail social.
• Examen des défis pratiques : Discuter des difficultés rencontrées lors de l'application des théories dans les pratiques professionnelles.
• Approfondissement des connaissances théoriques : Renforcer la compréhension des bases théoriques essentielles au travail social.

Résumé du contenu du cours

Le cours explore plusieurs dimensions importantes du travail social au sein des sciences sociales, incluant :

• Positionnement du travail social : Étude de son rôle et de sa place dans le cadre plus large des sciences sociales.
• Méthodes d’intervention et d'organisation : Discussion sur les stratégies d’intervention et les structures organisationnelles en travail social.
• Impact des approches territoriales et managériales : Analyse de l'influence des politiques territoriales et des pratiques de gestion sur le travail social.
• Rôle de la sociologie dans le travail social : Exploration de l'apport de la sociologie à la compréhension et à la pratique du travail social.
• Thèmes variés : Discussion approfondie sur des sujets tels que le genre, la classe sociale, l'ethnicité, la race, le vieillissement, la santé, l'exclusion sociale, la criminalité, les communautés et le handicap.

Ce programme est conçu pour développer une réflexion critique et une compréhension approfondie des théories qui sous-tendent le travail social, permettant ainsi aux étudiants de mieux comprendre et de répondre aux défis complexes du secteur non marchand.

• Comprendre les concepts principaux de quatre approches/disciplines en sciences humaines et sociales : la sociologie, les études de genre, la psychologie et la psychologie sociale.
• Associer les concepts aux courants disciplinaires et sous-disciplinaires.
• Appliquer les concepts à des réalités de la vie quotidienne en lien avec le travail social, en particulier pour les thématiques famille/vieillesse/handicap.
• Expliquer comment les actions et représentations peuvent contribuer à la production, la reproduction ou la réduction des inégalités.

Connaissances et compétences pré-requises ou co-requises

• Compréhension des concepts clés : Acquérir une solide compréhension des concepts fondamentaux issus de quatre disciplines en sciences humaines : sociologie, études de genre, psychologie, et psychologie sociale.

• Intégration des concepts aux courants disciplinaires : Relier ces concepts clés aux courants principaux et aux sous-disciplines pertinentes, permettant une compréhension intégrée et cohérente.

• Application pratique des concepts : Appliquer ces concepts théoriques aux situations réelles rencontrées dans le travail social, pour mieux comprendre et intervenir de manière efficace.

• Impact sur les inégalités : Expliquer comment les interventions des travailleurs sociaux peuvent influencer et potentiellement réduire les inégalités sociales

Le cours est organisé autour de deux axes principaux, visant à enrichir la compréhension et la pratique du travail social par les étudiants.

Axe Transversal :

• Cours Magistraux : Chaque session commence par une heure de cours magistral, où des concepts théoriques et des cadres d'analyse sont présentés et expliqués.
• Travail Collaboratif : Suite au cours magistral, une heure est dédiée au travail collaboratif. Cette partie permet aux étudiants de discuter des concepts appris, de les mettre en pratique par des études de cas ou des simulations, et de développer des compétences de travail en équipe.

Axe Thématique :

• Présentation de Textes de Référence : Des textes fondamentaux liés aux thèmes abordés sont étudiés pour approfondir la compréhension des étudiants des différentes approches théoriques du travail social.
• Intervention d'Experts : Des experts issus du milieu scientifique, associatif, non commercial ou local sont invités à partager leurs expériences et connaissances, enrichissant ainsi le cours de perspectives pratiques et actuelles.
• Programme Constructif : Le contenu du cours est élaboré en concertation avec les étudiants et les intervenants, ce qui permet d'adapter le programme aux intérêts et aux besoins spécifiques des participants, et de renforcer leur engagement dans le processus d'apprentissage.

Références, bibliographie et lectures recommandées

• Arnal, C. (2015). Professionnaliser ses émotions : une injonction qui divise. La Nouvelle revue du travail, (6). Récupéré de http://nrt.revues.org/2074

• Bayer, V., & Olivier, A. (2010). Comment aborder la question du genre dans la formation des travailleurs sociaux ? Ou pour un genre de pédagogie dans une école du travail social. In A. Olivier (Ed.), Sexe, Genre et travail social (pp. non spécifiées). Paris: L’Harmattan.

• Beynier, D. (2006). Les métiers de l’intervention sociale. Informations sociales, (133)5, 38-45.

• Bresson, M., Jetté, C., & Bellot, C. (2013). Le travail social et la nouvelle gestion publique. Québec: Presses de l’Université du Québec.

• Cardi, C. (2015). Les habits neufs du familialisme. Ordre social, ordre familial et ordre du genre dans les dispositifs de soutien à la parentalité. Mouvements, (82), 11-19.

• Cardoso, A. (2020). Je ne veux pas organiser les femmes. Travail social féministe et pouvoir d’agir. Revue française des affaires sociales, (2), 73-95.

• Charles, F., & Fortino, S. (2013). Le concept de genre au CIDFF : un outil de travail pour l’insertion. Cahiers du Genre, (55)2, 25-48.

• Chauvière, M. (2004). Le travail social dans l’action publique. Sociologie d’une qualification controversée. Paris: Dunod.

• Delage, P. (2015). Des héritages sans testament. L’appropriation différentielle des idées féministes dans la lutte contre la violence conjugale en France et aux États-Unis. Politix, (109)1, 91-109.

• Dubois, V. (1999). La vie au guichet : relation administrative et traitement de la misère (2e édition). Paris: Économica.

• Flahaut, E., & Loiseau, D. (2008). Que fait le salariat au militantisme dans les associations féministes ? Amnis.

• Herman, E. (2016). Lutter contre les violences conjugales : féminisme, travail social, politique publique. Rennes: Presses universitaires de Rennes.

• Hochschild, A. R. (2003). Travail émotionnel, règles de sentiments et structure sociale. Travailler, (9)1, 19-49.

• Hély, M. (2009). Les métamorphoses du monde associatif. Paris: PUF/Lien social.

• Lapeyre, N. (2011). Les discours sur la dévalorisation : féminisation des métiers de la justice, la dévalorisation en questions. In M. Mekki (Ed.), La féminisation des métiers de la justice (pp. 79-92). Paris: Economica.

• Palier, B. (2002). Gouverner la Sécurité sociale. Les réformes du système français de protection sociale depuis 1945. Paris: PUF.

• Rétif, S. (2013). Logiques de genre dans l’engagement associatif. Paris: Dalloz.

• Romério, A. (2018). Le travail féministe et le “problème musulman” au Planning familial. Sociétés contemporaines, (110)2, 61-88.

• Sallée, N. (2023). Sous la réhabilitation, le contrôle : La justice des mineurs au XXIe siècle. PUQ.

• Serre, D. (2012). Travail social et rapport aux familles : les effets combinés et non convergents du genre et de la classe. Nouvelles questions féministes, (31)2, 49-64.

• Tissot, S. (2007). L'État et les quartiers. Genèse d'une catégorie d'action publique. Paris: Le Seuil.

Support(s) de cours

• Syllabus
• Université virtuelle

Contacts

Par email: pierre.brasseur@ulb.be

Campus

Charleroi Ville Haute

Méthode(s) d'évaluation

• Examen écrit

Examen écrit

Examen écrit

Construction de la note (en ce compris, la pondération des notes partielles)

Note sur 20 points

 

Langue(s) d'évaluation

• français